Le collectif « i love sophro » s’engage
La Chambre a décidé de lever son avertissement (voir l’article du 30 avril 2020) envers le collectif « I love sophro » et soutient à présent officiellement cette initiative.
En effet, Fabien Rohrbacher, dirigeant de la société à l’initiative de ce collectif a répondu aux interrogations de la Chambre et a apporté toutes les garanties nécessaires.
Il a exposé avec sincérité les conditions dans lesquelles ce collectif a été créé et a apporté les éléments qui peuvent rassurer les sophrologues en questionnement.
A la lecture des engagements suivants, la Chambre n’a plus de raisons de douter de ses intentions :
- Concernant les séances gratuites de sophrologie : l’alerte de la Chambre portait sur la concurrence déloyale envers les sophrologues qui exercent actuellement et dont les séances sont leur seule source de revenu. Conscient des répercussions sur l’activité de certains sophrologues, Fabien Rohrbacher s’est engagé à réserver les séances gratuites proposées par le collectif au personnel soignant uniquement.
. - Concernant l’intention commerciale : l’alerte de la Chambre portait sur le manque d’informations dont disposaient les utilisateurs et les usagers de ce collectif, car il ne précisait pas que l’initiative était portée par une société commerciale. Conscient de cette omission, liée à l’urgence dans laquelle le collectif a été créé, Fabien Rohrbacher, s’est engagé à signaler davantage les liens entre le collectif et sa société.
. - Concernant la captation de données personnelles : l’alerte de la Chambre portait sur le risque de captation et d’utilisation de données par une société commerciale, sans respect des règles imposées par le RGPD. Fabien Rohrbacher s’engage à supprimer ce fichier dès que le collectif en lien avec l’état d’urgence actuel cessera d’exister.
. - Concernant le questionnaire qui fait référence à la supervision : l’alerte de la Chambre portait sur le risque de collusion entre la démarche caritative et la société de Fabien Rohrbacher. Ce dernier a justifié ce questionnaire dans le cadre de son partenariat avec le Samu social, qui exige des sophrologues aguerris et qui ont la possibilité de se faire superviser. Conscient de cette possible interprétation et du risque juridique qui peut en découler, Fabien Rohrbacher confirme que sa société ne proposera pas de séances de supervision aux sophrologues éligibles au partenariat avec « SOS confinement » dans le cadre de cette action.
Catherine Aliotta
Présidente
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