Tirant ses origines depuis les années 1960, la RSE, ou Responsabilité Sociétale des Entreprises, fait désormais partie du quotidien de la plupart des entreprises.
Découvrez ci-dessous les enjeux clés que les sophrologues peuvent considérer dans leur stratégie pour exercer de manière responsable.
Entreprises conscientes qu'elles doivent devenir sociétales
Entreprises qui ont mis de réelles actions en oeuvre
Source : Deloitte, Tendances RH
70 % des entreprises sont conscientes qu’elles doivent devenir sociétales mais seules 30 % des organisations ont mis en œuvre de réelles actions.
Qu’est-ce-que la RSE ?
La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est définie par la commission européenne comme l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes.
En d’autres termes, la RSE c’est « la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable ».
Une entreprise qui pratique la RSE va donc chercher à avoir un impact positif sur la société tout en étant économiquement viable.
La norme ISO 26000, standard international, définit le périmètre de la RSE autour de 7 thèmes piliers, répertoriés ci-dessous.
Ces thématiques sont vectrices de rentabilité, mais surtout d’innovation pour les sophrologues qui désirent mettre en place des pratiques conformes à la RSE.
La gouvernance de l’organisation
La gouvernance de l’organisation c’est la manière dont l’entreprise a choisi d’administrer des règles internes pour une meilleure répartition des pouvoirs dans l’entreprise.
Cela ne concerne donc pas les sophrologues autoentrepreneurs.
Les droits de l’Homme
Il s’agit de respecter les droits de l’Homme qui ont pour source des principes tirés de la Déclaration des Droits de l’Homme, de 1948.
Pour aller plus loin dans cette démarche, les sophrologues peuvent s’engager : cela peut aller du respect du code de déontologie de la Chambre Syndicale de la Sophrologie jusqu’à l’engagement auprès de certaines associations ou ONG.
Cela permet de montrer son soutien pour une cause d’intérêt général et sa volonté d’avoir un impact positif sur la société actuelle et future.
Ce type d’action est en parfaite adéquation avec le métier de sophrologue, basé sur l’humain.
Les relations et conditions de travail
Cela consiste à respecter l’intégrité des collaborateurs d’une entreprise. Pour les sophrologues, cela peut s’appliquer au sein des différentes structures dans lesquelles il intervient (en entreprise, en école, etc.)
L’environnement
Les problèmes environnementaux sont au cœur des enjeux climatiques, économiques et sociaux. Les sophrologues peuvent agir de diverses manières pour réduire l’impact de leur activité sur l’environnement. Ils peuvent :
- privilégier les mails aux courriers papier
- rationner l’envoi des mails
- se déplacer chez les clients en vélo ou en utilisant les transports en commun
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La loyauté des pratiques
La loyauté des pratiques regroupe la conduite éthique des transactions d’une organisation ainsi que les relations avec les divers interlocuteurs potentiels pour le compte de l’entreprise.
Les sophrologues peuvent s’engager par exemple à appliquer un tarif fixe pour un même service auprès de différents clients. C’est également s’engager à réaliser des prestations conformes à celles proposées sur devis, etc.
Les questions relatives aux consommateurs
Les droits des consommateurs sont entendus comme une responsabilité des entreprises.
Les sophrologues s’engagent donc à avoir une communication claire, précise et transparente tant sur leurs pratiques que sur leurs tarifs.
Ils s’assurent également de la traçabilité ainsi que de la protection de la vie privée et des données des prospects et clients qu’ils rencontrent dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions.
Les communautés et le développement local
Ce dernier pilier englobe la notion d’environnement au sens large du terme. En effet, cela concerne les préconisations relatives aux besoins de la société et qui sortent du champ de compétences initial des sophrologues.
Cela peut se traduire par la création d’une fondation, d’un programme d’aide, d’un mécénat, d’une association, etc. C’est aussi démarcher les mairies pour proposer ses services dans le cadre du développement local.
