Installation du sophrologue : faut-il être auto-entrepreneur ?
Vous envisagez de vous installer comme sophrologue mais vous ne savez pas vraiment si le régime de l’auto-entrepreneur est fait pour vous ? La Chambre vous éclaire sur ce statut que de nombreux sophrologues choisissent d’utiliser.
Comment savoir si le régime de l’auto-entrepreneur est fait pour vous ?
Tous les sophrologues qui souhaitent lancer leur activité n’ont pas les mêmes besoins. Et c’est pourquoi il est important de prendre en compte sa situation actuelle et son profil pour déterminer si le statut d’auto-entrepreneur vous convient. Cependant, ce statut s’adapte à de nombreux cas de figure que nous vous avons listé afin de vous aider dans vos démarches.
Cas 1 : Vous souhaitez conserver une activité salariée
Le régime de l’auto-entrepreneur sera sans doute le plus approprié car il vous permettra de cumuler votre activité avec votre emploi. Assurez-vous cependant que votre contrat de travail vous le permet et n’hésitez pas à informer votre employeur de votre projet d’exercer une autre activité en dehors de vos heures de travail.
Cas 2 : Vous n’envisagez pas de revenus constants
C’est parfois le cas lorsque l’on choisi de cumuler son activité de sophrologue avec un autre emploi ou que l’on souhaite exercer ponctuellement. Dans ce cas, l’auto-entreprenariat vous permettra de ne payer de cotisations qu’en cas de chiffre d’affaire. Un élément aussi particulièrement confortable pour les sophrologues qui ne sont qu’au début de leur activité.
Cas 3 : Vous avez de faibles charges professionnelles
Le cas peut se présenter si vous débutez comme sophrologue et souhaitez travailler à votre domicile ou au domicile de vos clients. Mais aussi si votre loyer de cabinet est plutôt faible par rapport à vos revenus. Dans ce cas, être auto-entrepreneur s’avère idéal car vos cotisations seront prélevées directement sur votre chiffre d’affaire avec un taux plus faible que pour les autres régimes et statuts.
Cas 4 : Vous craignez d’avoir trop de charges professionnelles
En tant que futur sophrologue, il est important de prévoir en amont le montant des charges professionnelles comme le loyer de votre local professionnel par exemple. D’où la nécessité de réaliser un bilan prévisionnel sur les premières années d’activité. Cette étude vous permettra de voir si vos charges seront élevées par rapport à votre chiffre d’affaire. Et surtout quel bénéfice vous pourrez en retirer en fonction des différents statuts juridiques.
Parfois, le statut d’auto-entrepreneur reste le plus avantageux et le plus pratique. Sachez également que vous pouvez passer du statut d’auto-entrepreneur vers un autre statut dès que le montant de vos charges augmente. L’inverse n’est cependant pas possible.
Cas 5 : Vous souhaitez simplifier vos démarches administratives
Là encore, vous pouvez devenir auto-entrepreneur car les démarches sont extrêmement faciles. Et cela commence dès la création de votre entreprise qui pourra se faire d’un simple clic. Une fois votre inscription finalisée, vous pouvez débuter immédiatement votre activité si tel est votre choix. De plus, vous n’avez pas l’obligation de faire appel à un comptable car il vous suffit d’indiquer le montant du chiffre d’affaire réalisé chaque mois ou chaque trimestre.
Cas 6 : Vous projetez un chiffre d’affaire en constante augmentation
Le régime de l’auto-entrepreneur est accessible aux sophrologues qui ont un chiffre d’affaire en dessous de 33 100 € (plafond 2017).
C’est pourquoi, la question se pose un jour pour tous les sophrologues qui développent leur activité. Dans ce cas, vous pouvez tout simplement opter pour le régime de l’auto-entrepreneur dans un premier temps puis, soit choisir de limiter votre chiffre d’affaire en travaillant un nombre d’heures bien défini, soit basculer vers un autre régime plus approprié qui vous permettra au passage de déduire vos charges professionnelles.
Un chiffre d’affaire en constante croissance reste néanmoins de très bon augure. Certaines écoles de sophrologie consacrent même toute une partie de leur formation au lancement et au développement de l’activité de sophrologue.
N’hésitez pas à consulter notre annuaire des écoles pour trouver celle qui correspondra à vos attentes.
Pour en savoir plus sur les statuts juridiques des sophrologues, consultez notre rubrique consacrée à cette thématique.
La Chambre Syndicale de la Sophrologie reste à vos côtés pour vous accompagner durant toutes les étapes de votre projet professionnel. Elle a par ailleurs obtenu pour vous la reconnaissance du métier de sophrologue comme profession libérale.
Partagez cet article sur le réseau de votre choix !
Autres articles
Création officielle de la commission AFNOR sur le métier de sophrologue
La Chambre est heureuse de vous annoncer la création de la commission AFNOR sur le métier de sophrologue. Un [...]
Sophrologie : qu’en pensent les Français ? Sondage 2018
En 2018, les Français sont plus nombreux à connaître la sophrologie et plus nombreux à la pratiquer. Ce sont [...]
Créer sa page Facebook professionnelle de sophrologue
De nombreux professionnels utilisent les réseaux sociaux pour réaliser leur communication sur le web. La Chambre Syndicale de la [...]
Baromètre Pages jaunes 2019
Le dernier baromètre Santé des Pages Jaunes souligne la croissance exponentielle des recherches de sophrologues depuis 2015. Avec une augmentation [...]
Sophrologie : l’impact de la norme AFNOR sur la pratique des Français 2018
La mise en place d'une norme AFNOR profiterait-elle aux sophrologues ? C'est ce que semblent indiquer les résultats du [...]
Médiation de la consommation : un nouveau service pour les sophrologues
Catherine Aliotta, Présidente de la Chambre Syndicale de la Sophrologie, et Maître Gilles-Robert Lopez, Président de la CNPM, ont [...]