Un sophrologue qui cherche à développer ses compétences régulièrement aura plus de chances de réaliser un travail de qualité et, par conséquent, de bénéficier d’un bon bouche-à-oreille. C’est pourquoi il doit veiller à cet aspect même lorsqu’il a suivi une formation solide qui lui permet de lancer son activité.
Suivre une supervision
Comme toute profession de relation d’aide, le métier de sophrologue nécessite de soumettre régulièrement sa pratique au regard de professionnels. La supervision est le meilleur moyen d’améliorer son travail et d’assurer la qualité de ses accompagnements thérapeutiques. Elle permet de ne pas se laisser enfermer dans de mauvaises habitudes et d’ouvrir son regard sur d’autres alternatives.
Les échanges avec le superviseur permettent aussi de clarifier certaines zones d’ombre ou de répondre à des questionnements survenus durant son parcours. Le sophrologue supervisé se libère ainsi des doutes, gagne en confiance en lui et met, de cette façon, toutes les chances de son côté pour progresser dans sa pratique professionnelle.
De nombreux sophrologues en activité proposent des supervisions. L’idéal est de choisir un professionnel exerçant depuis plusieurs années et qui a lui-même bénéficié d’une ou plusieurs supervisions. Il est à noter que les supervisions sont le plus souvent payantes puisqu’elles font partie des prestations proposées par les sophrologues.
Formation continue du sophrologue
Il peut arriver que le sophrologue ressente la nécessité de développer ses compétences. Cela peut être le cas lorsqu’il souhaite répondre à la demande de publics plus spécifiques, comme les personnes atteintes du cancer ou celles souffrant d’acouphènes. Il est vivement recommandé, lorsque le besoin s’en fait ressentir, de réaliser des formations complémentaires afin de compléter ses acquis.
En outre, ces formations permettent aux sophrologues de mettre en avant la qualité de leur parcours de formation sur leurs supports publicitaires. Ils peuvent ainsi se démarquer plus facilement des autres prestations de sophrologie proposées dans leur lieu d’implantation.
De nombreuses écoles de sophrologie proposent des formations thématiques de courte durée ou spécialisations qui allient contenus théoriques et mise en pratique sophrologique.
Organiser une « veille »
Parce que le sophrologue est un professionnel qui répond à des demandes très diverses allant de la recherche de bien-être, à la gestion des douleurs ou des phobies, il doit veiller à se tenir régulièrement informé. D’abord, parce qu’être bien informé lui permettra de réaliser des accompagnements plus adaptés, mais cela lui donnera également l’occasion de rediriger son client vers le bon professionnel lorsque cela s’y prêtera.
Le sophrologue a de nombreuses façons d’organiser une veille documentaire pour développer ses connaissances. Il peut s’enrichir par le biais de lectures diverses ou réaliser une veille de l’information afin de se tenir au courant des avancées dans les domaines qui l’intéressent. Internet est également une source importante d’information, mais il faut toutefois toujours veiller à la qualité du contenu consulté et aux sources citées.