Le Ministère des Solidarités et de la Santé a commandé à l’INSERM (Institut National de La Santé et de la Recherche Médicale) un rapport rendu public sur l’efficacité et la sécurité de la Sophrologie.
Ce rapport permet ainsi de poser un regard extérieur sur la sophrologie faisant suite à l’engouement et l’intérêt croissant du grand public.
Qu’est-ce que l’INSERM?
Créé en 1964, l’Inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) est un établissement public scientifique et technologique, placé sous la double tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et du ministère des Solidarités et de la Santé.
Au niveau européen, l’Inserm est la plus grosse agence de ce type. En effet, c’est le seul institut qui assure un champ de recherches très large : de la plus basique à la plus pointue.
Sa mission
L’Inserm réunit 15 000 chercheurs, ingénieurs, techniciens et personnels administratifs, avec un objectif commun : améliorer la santé de tous par le progrès des connaissances sur le vivant et sur les maladies, l’innovation dans les traitements et la recherche en santé publique.
Dédié à la recherche biologique, médicale et à la santé humaine, il se positionne sur l’ensemble du parcours allant du laboratoire de recherche au lit du patient. Sur la scène internationale, il est le partenaire des plus grandes institutions engagé dans les défis et progrès scientifiques de ces domaines.
Conclusion du rapport
Ce rapport, bien que mitigé, met en lumière les grandes avancées réalisées dans le secteur de la Sophrologie, mais aussi les axes d’amélioration.
Cette étude pointe le manque de données et d’études scientifiques permettant d’asseoir l’efficacité et la sécurité de la méthode, mais également l’absence d’un cadre légal et réglementaire.
Il en résulte qu’il serait donc essentiel de pallier cette lacune et d’encadrer cette méthode à la racine, à savoir dès la formation professionnelle afin d’harmoniser les pratiques permettant ainsi la création d’un socle commun pour des recherches de qualité.
En effet, pour que la sophrologie soit considérée comme partie intégrante des soins de santé, ses bienfaits doivent être davantage prouvés.
Pour y parvenir, la communauté des sophrologues se doit d’étudier la mise en place de projets de recherche solides afin de prouver son efficacité, l’étendue de ses champs d’interventions et la sécurité de sa pratique.
En conclusion, ce rapport en demi-teinte permet néanmoins de montrer l’intérêt naissant du Ministère de la Santé pour la Sophrologie, et contribue à sa reconnaissance.
Il en revient à tous de participer à cette amélioration et c’est le sens de la réponse de Catherine Aliotta, Présidente de la Chambre sur ce sujet (lire sa réponse).
Pour consulter le rapport complet de l’INSERM, cliquer ici.